"Nous devons aussi prendre au sérieux le sentiment des Turcs qu’on ne leur prodigue pas autant de compassion qu’aux Francais ou aux Allemands par exemple, alors qu’ils sont eux terriblement touchés par les attentats »
Au-delà de ce message de solidarité, le président du Parlement européen(issu du SPD allemand), Martin Schulz, qui a aussi rencontré le chef de file du CHP (Parti social-démocrate, kémaliste) et son homologue à la tête du Parlement turc, va parler, en fin d'après-midi, « avec clarté » à Recep Tayyip Erdogan des préoccupations européennes : les atteintes graves à la liberté de la presse, la répression contre les médias indépendants ou supposés proches de la confrérie de FehtullahGülen, accusé par le régime turc d’avoir fomenté le coup d’Etat militaire raté., et aussi les menaces par exemple contre Zaman France qui a dû arrêter sa publication papier.